Nous ne connaissons pas lindigence. Nous avons érigé des cathédrales, dressé des monuments, bâti des empires. Et lorsque nous avons chassé le bon Dieu de nos chaumières, nous avons élaboré de nouvelles formules et construit des hôpitaux. Nous,MoreNous ne connaissons pas lindigence. Nous avons érigé des cathédrales, dressé des monuments, bâti des empires. Et lorsque nous avons chassé le bon Dieu de nos chaumières, nous avons élaboré de nouvelles formules et construit des hôpitaux.
Nous, Occidentaux, sommes riches et en santé.Pourtant, malgré nos ressources et notre science, nous ne possédons rien qui puisse nous rasséréner. Rien qui puisse nous aider à dormir. Reste que notre détresse et notre angoisse. Et que notre voix pour la dire. Mais parler comporte un risque : celui dadmettre que nous ne savons peut-être plus quoi bouger pour continuer de vivre.La gestion des produits est une plongée en apnée dans lunivers des Centres de crise du Grand Montréal.
En nous rapportant lhistoire des gens qui y entrent et qui en ressortent, Maxime Olivier Moutier, tel un Diogène des temps modernes, force son lecteur à sinterroger sur la futilité de son opulence et de ses certitudes. Il ouvre une brèche qui nous aspire. Mais nayez crainte : La gestion des produits est, ultimement, un livre lanterne.